Un récent rapport de recherche (en anglais seulement), publié à l’automne 2023 par la Fondation canadienne pour la planification financière (FCPF), présente sept stratégies que les Canadiens peuvent envisager pour financer leur retraite grâce à la valeur nette de leur résidence.

Pour de nombreux Canadiens, la valeur nette de leur propriété a remplacé les économies de retraite en tant que plus gros actif du ménage. Les options possibles pour utiliser cette valeur comprennent le prêt hypothécaire inversé, la marge de crédit sur valeur domiciliaire, l’hypothèque de deuxième rang (deuxième hypothèque) et le refinancement. Une autre option à la mode chez les conseillers est de vendre la résidence actuelle pour a) en acheter une plus petite, b) déménager dans un logement locatif ou c) louer leur propriété au nouvel acheteur.

Toutes ces options sont viables, mais le défi est toujours de trouver la solution la mieux adaptée.

Et ce n’est pas toujours une question d’argent. L’étude de la FCPF a révélé que 59 % des personnes interrogées ont mentionné qu’elles étaient fortement attachées à leur résidence sur le plan émotionnel. Si 42 % d’entre elles affirment qu’elles aimeraient rester dans leur propriété actuelle pendant leur retraite, 44 % ne considèrent pas leur résidence comme un moyen de financer leur retraite.

Examinons quelques caractéristiques et avantages des trois options les plus populaires.

L’Hypothèque inversée CHIP de la Banque HomeEquity convient aux personnes de 55 ans et plus qui souhaitent rester dans leur demeure et sont prêtes à en assumer l’entretien, les assurances et les taxes. Aucun revenu minimal n’est exigé et lorsque le prêt est remboursé, y compris les intérêts, il l’est avec de l’argent non imposé. Ce produit convient parfaitement aux personnes qui souhaitent rester chez eux, mais n’ont pas les liquidités nécessaires pour le faire. Elles peuvent emprunter jusqu’à 55 % de la valeur nette de leur résidence et continuer à profiter de l’augmentation de sa valeur au fil du temps.

Une marge de crédit sur valeur domiciliaire convient également aux personnes qui souhaitent rester chez eux. Ce produit offre des taux concurrentiels et les propriétaires peuvent emprunter jusqu’à 80 % de la valeur nette de leur résidence. Ils doivent toutefois maintenir la propriété en règle et effectuer des paiements réguliers, ce qui nécessite d’avoir les moyens financiers de le faire. Cette option convient donc aux personnes qui souhaitent vieillir chez elles, mais pour qui les liquidités ne sont pas un problème.

Le fait de vendre sa résidence pour déménager dans plus petit s’accompagne généralement d’une charge émotionnelle. Une étude menée pour la Banque HomeEquity a révélé que 93 % des Canadiens veulent vieillir chez eux (lien en anglais seulement). Ils devront financer ce projet et déménager, ce qui peut fonctionner ou pas. Les coûts peuvent être élevés puisque même si la nouvelle habitation est plus petite, rien ne garantit que les dépenses seront plus basses.

Ce sont des décisions difficiles et émotionnelles auxquelles sont confrontés à la fois les clients et leurs conseillers. À mesure que les baby-boomers prennent de l’âge, ils craignent de vivre plus longtemps que leurs économies, de perdre le contrôle de leurs finances et de voir leur santé décliner, ce qui pourrait limiter leur indépendance. Ces questions ne sont pas nouvelles, mais elles deviennent de plus en plus pressantes au fur et à mesure que les baby-boomers partent à la retraite.

La réalité financière des Canadiens de 55 ans et plus est préoccupante.

  • En moyenne, les personnes de 65 ans ont un manque de revenus de 20 000 $ par an.
  • Seuls 39 % des Canadiens âgés de 55 à 64 ans bénéficient d’un régime de pension d’employé.
  • De nombreux Canadiens vivront plus longtemps que leurs économies. Le Canadien moyen a moins de 200 000 $ d’épargne (lien en anglais seulement).
  • 43 % des Canadiens ont leur patrimoine immobilisé dans la valeur nette de leur résidence.

Il est réconfortant de savoir qu’on n’est pas seul, tout comme le fait d’avoir des options.

La bonne nouvelle, c’est qu’ils disposent d’une option qui est faire pour eux. Savoir, c’est pouvoir; et en tant que conseiller de confiance, vous pouvez les aider à prendre la bonne direction : celle qui convient à leur situation.

Pour en savoir plus sur l’Hypothèque inversée CHIP et sur la façon dont elle se compare aux autres stratégies d’utilisation de la valeur nette d’une propriété, communiquez avec votre associé au développement des affaires (ADA) ou votre directeur du développement des affaires (DDA) de la Banque HomeEquity.

Pattie Lovett-Reid
Chroniqueuse en chef des finances
Banque HomeEquity