En tant que conseiller, vous devez reconnaître que, pour un couple, la gestion des finances peut s’avérer délicate. Les discussions sur l’argent éveillent souvent des sentiments de comparaison et d’envie, poussant bien des gens à éviter complètement le sujet. Mais ça ne devrait pas se passer de cette façon.
Il est important d’informer vos clients qu’ils ne peuvent pas tomber amoureux de l’argent et s’attendre à ce que l’argent les aime en retour. Cela n’arrivera pas. Pourtant, les couples sont encore confrontés à des difficultés qui découlent souvent de la différence de perception de la valeur de l’argent, véhiculée par l’éducation que chacun a reçue.
Dans mon foyer, nous sommes très transparents avec nos enfants en ce qui concerne notre situation financière, les décisions que nous prenons aujourd’hui et celles que nous prendrons dans le futur, les choses sur lesquelles ils peuvent compter et celles pour lesquelles ils devront se débrouiller sans nous. Nous trouvons un équilibre entre la compassion et l’empathie. En fin de compte, notre choix en tant que couple est d’aller de l’avant avec les décisions qui comptent le plus pour nous.
En tant que conseiller, vous devriez encourager les couples à avoir ces types de conversations sur l’argent à des moments charnières de leur vie. Elles peuvent avoir lieu lorsque le couple emménage ensemble, décide de fonder une famille, fait des choix de carrière, débat du choix entre dépenser et épargner, et discute même du lieu et de la manière dont il profitera de la retraite. Le fait est qu’il est essentiel pour les couples de se retrouver régulièrement pour parler d’argent et de se préparer ainsi aux dépenses importantes et aux décisions de vie qu’ils pourraient avoir à prendre. Et ce n’est pas l’affaire d’une seule conversation. La vie est pleine de rebondissements; un plan A peut rapidement se transformer en plan B et vos clients doivent pouvoir s’adapter en conséquence.
J’ai été intriguée par un couple que j’ai rencontré récemment à une réception donnée par la Banque HomeEquity. Ils m’ont expliqué qu’en dépit du fait qu’ils n’avaient pas eu beaucoup d’argent au début de leur vie, ils ont choisi de ne pas focaliser sur le manque de fonds. Au contraire, ils se sont concentrés sur l’abondance et ont célébré les petites victoires, ne voulant pas passer à côté de la vie ni attendre les événements importants. J’ai trouvé cette perspective très inspirante.
J’ai décidé d’approfondir la question pour déterminer comment ils en étaient arrivés là. Tout s’est résumé à un mot : options.
Ce couple a demandé de l’aide, a posé beaucoup de questions et a écouté avec objectivité. Ils ont fait confiance à leur conseiller et ont été réalistes dans leurs attentes. Ce fut un véritable partenariat qui les a aidés à parvenir à la situation financière dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui.
L’argent n’est pas destiné à être aimé. Il est fait pour être dépensé, partagé et utilisé pour aider les moins fortunés.
Je reviens au mot « options ». Ce soir-là, j’ai vraiment compris pourquoi je m’étais jointe à la Banque HomeEquity : les gens veulent avoir des options qu’ils peuvent explorer pour financer le style de vie qu’ils souhaitent avoir. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est d’avoir une conversation et de s’autoriser à examiner toutes les options ouvertement et en toute transparence en tant que couple.
Ce soir-là, de nombreux clients ont pris la parole et ont partagé leurs décisions financières, les défis auxquels ils faisaient face et les options qu’ils avaient choisies et qui leur convenaient. Il n’y avait ni honte, ni gêne, ni hésitation – juste un dialogue franc, ouvert et axé sur la recherche de faits.
Il est important de reconnaître nos progrès dans la déstigmatisation des conversations sur l’argent, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un exercice constant. Encouragez vos clients à poursuivre le dialogue et à demeurer ouverts à l’idée d’explorer ensemble toutes les options à leur disposition.
Pattie Lovett-Reid
Chroniqueuse en chef des finances
Banque HomeEquity